Ils lisent San-Antonio

Ils lisent San-Antonio

Elisabeth Siry

Elisabeth Siry
Elisabeth Siry :

 «LES SÉQUESTRÉES»  - 1974-

 

Dédicace :   "A mes deux Elisabeth."

Ses deux Elisabeth, étaient sa fille et sa petite fille. Sur cette photo, la seconde pose seule puisque la première nous a quitté il y a un an. (le 7 février 2011)

 

Pour mieux comprendre ce qui lui est arrivé, il faut lire les séquestrées. Car dans ce roman, c'est comme si Frédéric Dard pressentait 36 ans plus tôt l'atmosphère tragique des derniers mois d'Elisabeth.

 

De la même façon lorsque qu'il écrivit "Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches", il décrivait l'enlèvement de la fille d'un écrivain au moment ou ce drame survint dans sa propre vie.

Il y a là, quelque chose de plus profond, de plus fort que de simples pressentiments. On dit que les grands auteurs sont les seuls à percevoir les choses derrière les choses. Frédéric Dard, connaissait tant l'âme humaine, qu'il percevait les destins.

On dit que la réalité dépasse la fiction. En ce qui concerne Elisabeth ce fut le cas, car le livre s'achève moins tragiquement que se termina la vie de cet oiseau tombé du nid qui nous manque atrocement.  

 





Commentaires

  • Christian Paillet Site web/blog
    Christian Paillet · 17 juillet 2012

    Bonjour,

    J'ai appris hier, par hasard, en consultant le site Wikipédia, la page consacrée à Frédéric Dard, la disparition tragique de sa fille Elisabeth. Je l'avais croisée quelquefois, à Bourgoin-Jallieu ou aux funérailles de Frédéric à St Chef en juin 2000. je l'aimais beaucoup sans la connaître, car c'était une gentille. J'ai commandé aussitôt Les Séquestrées pour savoir son drame. Et associer ma tristesse à votre douleur.
    En amitié,

    Christian Paillet